Chaque personne peut invoquer différentes raisons pour justifier son don. 1) Certains donnent parce qu’ils se sentent coupables. Ils participent à l’œuvre de Dieu pour avoir la conscience tranquille. 2) D’autres donnent avec une arrière-pensée cupide. Ils s’attendent à recevoir en retour, et se basent pour ça sur des versets comme : « Donnez, et l’on vous donnera : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez » (Lu 6.38). Le problème, c’est qu’on oublie vite les autres pour ne s’occuper que de soi. 3) D’autres donnent pour espérer se voir tresser les lauriers de la gloire. Jésus dit : « Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus, autrement vous n’aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux » (Mt 6.1). Dieu s’intéresse non seulement au don en lui-même, mais aussi à ce qui le motive. Il voit au-delà de l’offrande, il sonde les cœurs. Donner à Dieu par culpabilité, par cupidité ou pour sa propre gloire mérite un zéro pointé. Jésus dit : « Mais quand tu fais l’aumône, que ta (main) gauche ne sache pas ce que fait ta main droite, afin que ton aumône se fasse en secret, et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (v.3–4). 4) D’autres enfin donnent avec reconnaissance. Ceux-là se demandent : « Comment rendrai-je à l’Éternel tous ses bienfaits envers moi ? » (Ps 116.12), et ils donnent alors par gratitude. Voilà l’exemple à suivre. Il n’y a pas de meilleure raison de donner !