Paul écrit : « En effet, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres. Mais nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée : si c’est la prophétie, que ce soit en accord avec la foi ; si c’est le diaconat, que ce soit dans un esprit de service ; que celui qui enseigne s’attache à l’enseignement ; celui qui exhorte, à l’exhortation ; que celui qui donne le fasse avec simplicité ; celui qui préside, avec empressement ; celui qui exerce la miséricorde, avec joie » (v. 4–8). Ce n’est pas le manque d’amis qui rend malheureux, c’est l’absence de lien. Un répertoire téléphonique épais comme un bottin ne sert pas à grand-chose. Il suffit de partager son existence avec ceux qui vivent pour de grandes causes. Mais par où commencer ? Les idées ne manquent pas. Rendre visite à une personne seule en maison de retraite. Devenir bénévole dans une épicerie sociale. Demander au pasteur de nous confier un travail au service des autres. Ce sont de petits pas, mais on sera étonné de voir à quel point ils peuvent enrichir la vie.