La troisième lettre, le R comme « rappeler » les victoires passées. Josaphat a prié ainsi : « N’est-ce pas toi qui as dépossédé les habitants de ce pays devant ton peuple, et qui l’as donné pour toujours à la descendance d’Abraham ? » (2Ch 20.7). Si Dieu a déjà accompli un miracle, il peut le faire encore ! Alors je lis sa Parole et je fortifie ma foi en me souvenant de ses hauts faits. La quatrième lettre, le E, comme « exalter », élever Dieu au-dessus de mes problèmes : « Dieu de nos pères, n’es-tu pas dans les cieux, n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? N’y a‑t-il pas dans ta main la force, la puissance ? » (v.6). Malgré son angoisse, Josaphat a montré à quel point son Dieu est grand comparé à l’épreuve. Il est parfois difficile de regarder au-delà des difficultés lorsque l’on est en plein dedans. Si je ferme très fort les yeux, même le soleil ne peut plus m’atteindre ! La cinquième lettre, le S comme « solliciter » les prières et le soutien des autres : « Josaphat proclama un jeûne pour tout Juda, et l’on vint de toutes les villes pour chercher l’Éternel » (v.3–4). Josaphat n’a pas demandé aux gens leur avis mais leurs prières, car c’est ce qui touche le cœur de Dieu. La dernière lettre, c’est encore S comme « s’appuyer » sur les promesses de Dieu. Le Psalmiste dit ainsi : « Je suis atteint par la détresse et l’angoisse, mais ce qui me ravit, ce sont tes commandements » (Ps 119.143, BFC). Tel est le remède de Dieu contre le stress !