Ne sachant pas tou­jours com­ment se com­porter, les dis­ci­ples ont subi les reproches de Jésus six fois en deux chapitres. Ten­tons d’en tir­er des leçons. Com­mençons par l’e­sprit de dureté. Au lieu de croire Jésus capa­ble de nour­rir la mul­ti­tude avec cinq pains et deux pois­sons, les dis­ci­ples ont préféré lui dire : « Ren­voie la foule » (Lu 9.12). Un des dan­gers du suc­cès pas­toral est d’aimer les foules sans se souci­er vrai­ment des indi­vidus. Vous désirez des dona­teurs mais vous oubliez d’é­couter les besoins de cha­cun. Il y a quelques années, un homme s’é­tait ren­du tour à tour dans deux églis­es où prêchaient deux pas­teurs célèbres. Après la prédi­ca­tion du pre­mier, il a demandé à le saluer. Mais ses assis­tants ont refusé, lui sug­gérant de pren­dre ren­dez-vous. Déçu, il est allé écouter le sec­ond qui l’in­vi­ta à déje­uner après le culte. Se sen­tant val­orisé, l’homme a ten­du à ce pas­teur un chèque de 4 mil­lions de dol­lars. Authen­tique ! Vous devez tou­jours être abor­d­able, disponible et volon­taire. Vous devez rester au con­tact des gens. Certes, vous ne pou­vez pas prier en par­ti­c­uli­er pour chaque malade, ni con­sol­er tous les affligés. En tant que pas­teur, votre pri­or­ité est de trou­ver le temps de pré­par­er des ser­mons et étudi­er la Bible. Mais Jésus a souf­fert « avec nous de nos faib­less­es » (Hé 4.15, PDV), car il est venu se mêler à nous. Tant que vous resterez proche des besoins d’autrui, Dieu vous utilis­era pour les sat­is­faire. Un adage dit : « Un homme ne s’in­téresse à vos paroles que lorsque vous prêtez atten­tion aux siennes ». Vous souciez-vous des besoins d’autrui ?