Salomon, grand sage parmi les sages, est très clair à propos de la monogamie : « Bois les eaux de ta citerne, celles qui sortent de ton puits. Tes sources doivent-elles se répandre au dehors, tes ruisseaux doivent-ils couler sur les places publiques ? Qu’ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi. Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce : sois en tout temps enivré de ses charmes, sans cesse épris de son amour. Ainsi pourquoi, mon fils, serais-tu épris d’une courtisane et embrasserais-tu le sein d’une inconnue ? Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Éternel qui aplanit toutes ses routes. Le méchant est pris dans ses propres fautes, il est retenu par les liens de son péché. Il mourra faute d’instruction, il chancellera par l’excès de sa folie » (v.15–23). Du temps de Salomon, un puits ou une citerne étaient aussi précieux que l’or. L’eau potable n’avait pas de prix, alors voici ce que Salomon veut dire : « Pourquoi boire les eaux usées des égouts de l’adultère, alors que bientôt, vous pourrez vous abreuver à l’eau limpide du puits de votre fidèle épouse ? » Voici deux vérités essentielles. 1) Le véritable amour sait attendre. 2) Le véritable amour vaut la peine qu’on attende. Alors qu’elle est sur le point de céder à un ami trop entreprenant, une jeune chrétienne lui dit : « Moi aussi je pourrais succomber à la tentation. Mais dans ce cas je ne pourrai jamais plus redevenir la personne que j’étais avant. »