Les cris de délivrance (3)

Selon les ver­sions bibliques, on traduit ce ver­set par : « Tu habites les louanges d’Israël » (NBS), ou : « Tu sièges sur ton trône, toi, l’u­nique vrai Dieu, qu’Is­raël ne cesse de louer » (BFC). Les deux tra­duc­tions se valent. Un habi­tant se sent comme chez lui. Et celui qui siège sur un trône est en posi­tion de pou­voir et d’autorité. Il peut don­ner des ordres et faire bouger les choses. Ain­si Dieu est chez lui dans notre louange. Sa puis­sance est libérée par nos chants. Lorsque Dieu a créé le monde, il l’a fait en par­lant à voix haute. Ain­si, la puis­sance de Dieu se propage à tra­vers le son. Et cer­tains d’entre eux touchent son cœur. Cer­tains invo­quent sa présence. Cer­tains le poussent à l’ac­tion. Pour être libéré, délivré, il faut ren­con­tr­er Dieu. Les louanges peu­vent pré­par­er le ter­rain pour une telle ren­con­tre. Lisez atten­tive­ment ces trois ver­sets : « Par­lez en votre cœur sur votre couche, puis taisez-vous » (Ps 4.5). « Garde le silence devant l’Éter­nel, et attends-toi à lui » (Ps 37.7). « Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’om­bre du Tout-puis­sant » (Ps 91.1). Méditer, rester tran­quille, se repos­er, atten­dre patiem­ment celui qui habite dans le lieu secret. C’est ain­si que l’on s’immerge dans la présence de Dieu. On est calme, l’esprit est en har­monie avec Dieu, on peut enten­dre ce qu’il a à dire et recevoir de lui ce dont on a besoin. C’est ce qui arrive lorsque l’on s’entoure de chants de délivrance.