Suite à l’aventure de David avec Bath-Chéba, Nathan lui dit : « L’épée ne s’écartera jamais de ta maison » (2S 12.10). Il avait raison. Son fils Amnon va violer sa demi-sœur Tamar, et David ne réagit pas. Lorsque son autre fils Adonijah organise un coup d’État : « Jamais, sa vie durant, son père ne lui avait fait un reproche, ou ne lui avait dit : pourquoi agis-tu ainsi ? » (1R 1.6). Quelle belle occasion d’être mari et père ! En tant que leader, il avait unifié Israël, gagné des guerres et ramené l’arche de l’alliance à Jérusalem. Mais avec sa propre famille, il a tout raté. Pas étonnant qu’il ait grimpé le mont des Oliviers en pleurant (voir 2S 15.30). Lorsqu’il apprend la fin prématurée de son fils Absalom, il se lamente : « Si seulement j’étais mort à ta place ! » (2S 19.1). Et lorsque lui-même affronte la mort, au lieu d’envoyer chercher sa femme et ses enfants, ses serviteurs embauchent une jeune femme pour s’occuper de lui (voir 1R 1.4). L’homme qui a fait de sa propre famille des étrangers est mort dans les bras d’une étrangère. Il est trop tard pour changer l’histoire de David, mais pas la vôtre ! Si vous réussissez dans votre carrière et échouez à la maison, tout sera vain. En dehors de votre relation avec Dieu, votre priorité c’est d’aimer votre conjoint et de vous consacrer aux enfants qui portent votre nom. David a écrit : « Je marcherai dans l’intégrité de mon cœur, au milieu de ma maison ». Hélas, le meilleur de David n’était pas assez bon. Mais par la grâce de Dieu, votre histoire peut être différente !