Que l’on soit en entretien d’embauche, en train de témoigner sa foi, prodiguer des conseils ou reprendre quelqu’un, on doit chercher un terrain d’entente pour être efficace. Voici quelques-unes des qualités requises. La disponibilité. Paul écrit : « Je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre ». Il faut du temps et des efforts pour identifier des domaines d’intérêt communs. On estime qu’aujourd’hui, un dirigeant d’entreprise type a une durée d’attention au travail de six minutes. C’est pathétique ! En six minutes, on peut à peine s’installer, et il est donc impossible de trouver un terrain d’entente. Identifier les domaines où l’on peut se mettre d’accord demande de l’empathie et une volonté d’écouter ce que dit l’autre. Sonya Hamlin rapporte que la plupart des gens ont du mal à cause du « facteur moi d’abord ». Elle écrit : « Pour écouter les autres, il faut renoncer à ce que l’on aime le plus : son propre intérêt. Il est l’objectif principal pour la nature humaine. C’est lui qui nous motive pour tout. Dans ces conditions, il devient problématique de demander à quelqu’un de tendre une oreille attentive à l’autre. » Alors, quelle est la solution ? Tout d’abord, il est essentiel de reconnaître et de répondre à deux des questions instinctives et tacites de l’auditeur, qui sont : « Pourquoi devrais-je vous écouter ? Qu’est-ce que ça me rapporte ? » Chaque fois que l’on est prêt à écouter les gens et à comprendre leurs besoins, on est à mi-chemin de l’objectif : trouver un terrain d’entente.