Parole du Jour

En quête d’importance (3)

Au moment de sa dépor­ta­tion à Auschwitz, Vik­tor Fran­kl pré­parait un livre sur le sens de la vie. Mais quand on lui a bru­tale­ment pris tous ses vête­ments, y com­pris le man­teau où était caché son man­u­scrit, il s’est demandé si sa vie avait vrai­ment un sens. Puis quelque chose est arrivé : les Nazis lui ont don­né les hail­lons d’un détenu envoyé en cham­bre à gaz, et Fran­kl a trou­vé dans une poche une feuille sur laque­lle était inscrite cette prière juive : « Écoute, Israël ! L’Éter­nel, notre Dieu, l’Éter­nel est un. Tu aimeras l’Éter­nel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (De 6.4–5). Frap­pé par cette coïn­ci­dence, il s’est dit qu’il était peut-être préférable de vivre ses idées au lieu de les couch­er sur le papi­er. Plus tard, il a écrit : « Rien au monde ne nous aide autant à sur­vivre que d’avoir un but dans l’ex­is­tence. Celui qui con­naît le “pourquoi” de sa vie peut endur­er presque tous les “com­ment”. Charles Dick­ens était boi­teux. Hän­del l’é­tait aus­si. Homère était aveu­gle. Pla­ton était bossu. Sir Wal­ter Scott était paralysé. Paul a passé plus de sept ans de son min­istère en prison. Qu’est-ce qui a per­mis à ces gens de sur­mon­ter leur hand­i­cap ? Un but ! Cha­cun d’eux avait un rêve, nour­ri par une flamme impos­si­ble à étein­dre. Leur “pourquoi” sur­pas­sait tous les “com­ment” ». Qu’en est-il pour vous ?

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