L’appel ou le confort

La Bible dit : « Térah prit son fils Abram […]. Ils sor­tirent ensem­ble d’Our-des-Chaldéens, pour se ren­dre au pays de Canaan. Ils arrivèrent à Harân et ils y habitèrent ». Un auteur chré­tien écrit : « Térah accom­pa­gne Abram pen­dant une par­tie du voy­age vers Canaan, mais il s’arrête en chemin. L’histoire de Térah et de sa famille com­mence à Ur, le grand cen­tre de prospérité, de cul­ture et le pays des idol­es. Puis ils pren­nent la route qui tra­verse la ville de Harân et descend vers Canaan. Pour Térah, le père d’Abram, la route se ter­mine à Harân. Or, on sait par d’autres extraits bibliques que Harân était une ville sem­blable à Ur. Elle était très riche et on y trou­vait de nom­breuses idol­es. Il est pos­si­ble que Térah se soit dit : “Si je devais aller plus loin que ça, je pour­rais tout per­dre. Et bien sûr, je devrais aban­don­ner mes idol­es.” Il choisit donc le con­fort. Mais Abram choisit de dire oui à l’appel de Dieu. » À moi de faire le même choix, aus­si sou­vent que pos­si­ble. Au fur et à mesure que les cir­con­stances changent et que passent les saisons, je dois décider à de nom­breuses repris­es si je marche avec Dieu dans l’inconnu ou si je me con­tente d’une sécu­rité famil­ière. Térah s’est instal­lé, Abram a con­tin­ué sa route selon l’appel qu’il avait reçu de Dieu. Que vais-je faire de mon côté ? Je n’ai rien à faire pour être digne de l’amour et de la grâce de Dieu ; ce sont des dons. Mais pour marcher dans la béné­dic­tion de Dieu, je dois choisir mon appel plutôt que mon confort.