Parole du Jour

Affronter le chagrin (2)

2016-04-04-PDJ

Une veuve racon­te : « Je n’imaginais pas que le deuil allait induire tant de “pre­mières fois”. Ma pre­mière nuit toute seule, mon pre­mier culte, mon pre­mier anniver­saire. Et pire que tout, j’ai dû pré­par­er mes vacances toute seule alors que j’aurais don­né n’importe quoi pour y échap­per ». Dans ces moments, on peut s’appuyer sur la promesse : « L’Éter­nel est près de ceux qui ont le cœur brisé ». Il nous offre la quié­tude de sa présence et sa Parole, le sou­tien affectueux de nos proches, ain­si que le temps qui passe pour nous aider à guérir. En atten­dant, voici ce que vous pou­vez faire vous-même : 1) utilis­er la puis­sance de Dieu. Le deuil est épuisant pour le physique et le moral. Deman­dez donc à Dieu de vous pro­téger avant qu’il ne vous con­sume, et de vous for­ti­fi­er quand vous êtes au plus mal. « Il donne de la force à celui qui est fatigué, […] ceux qui espèrent en l’Éter­nel renou­vel­lent leur force » (Esa 40.29, 31). 2) être raisonnable sur vos capac­ités à gér­er. N’attendez pas trop vite trop de choses. Traitez-vous avec douceur, atten­tion et bien­veil­lance, comme vous le feriez avec votre meilleur(e) ami(e). 3) adapter vos pro­jets. En péri­ode de deuil, il n’y a pas de bonne ou de mau­vaise façon de gér­er les anniver­saires ou les vacances. Cer­tains déci­dent de chang­er rad­i­cale­ment leurs habi­tudes au lieu de main­tenir des tra­di­tions qui ren­for­cent le sen­ti­ment de perte. Faites comme vous le ressen­tez. 4) laiss­er les autres vous aider. Avancer seul c’est sou­vent aller nulle part. Faites appel à vos amis et vos proches. Qu’ils prient avec vous et pour vous. Dites-vous bien que per­son­ne n’est cen­sé con­naître vos besoins avant que vous ne les exprimiez.

Quitter la version mobile