Quelque part au-delà de la soli­tude, il existe une sat­is­fac­tion induite par la néces­sité. Lorsque toutes vos options dans le champ naturel sem­blent clos­es, des portes peu­vent s’ou­vrir dans le domaine spir­ituel. C’est là que vous com­mencez à entrevoir la pos­si­bil­ité d’avoir avec Dieu une rela­tion comme jamais encore vous ne l’aviez eue. Jean était seul sur l’île de Pat­mos, un péni­tenci­er du type Alca­traz, lorsque Dieu l’a saisi et emmené dans un périple à tra­vers la gloire des cieux. Résul­tat, nous avons le livre de l’Apoc­a­lypse. Paul était en prison lorsqu’il a écrit ses plus grandes épitres. Dans la Genèse, Dieu a fait cette œuvre mirac­uleuse de la créa­tion quand il était seul, sans per­son­ne pour l’ap­plaudir. La louange ne pou­vant venir que de lui-même, il a dit: « Cela était très bon » (Ge 1.31). Vous aus­si devez appren­dre à le faire. Les félic­i­ta­tions des autres reflè­tent leur opin­ion sur vous. Mais si vous pou­vez dire du bien de vous-même, cela reflète votre opin­ion sur vous, la seule per­son­ne avec qui vous vivez chaque jour. Pour gér­er la soli­tude, oubliez l’idée que n’im­porte quelle com­pag­nie est préférable à la vôtre. Une étude sur des mil­liers de cou­ples a révélé que 50% des gens ne se mari­eraient plus avec la même per­son­ne. Il y a plusieurs raisons à cela. L’une est que per­son­ne d’autre que Dieu ne peut combler le vide spir­ituel en vous. Réfléchissez un instant et vous réalis­erez que par­fois la solu­tion à l’isole­ment n’est pas d’avoir de la com­pag­nie mais avoir un but. La soli­tude n’est pas un manque d’af­fec­tion mais un manque de direc­tion. Si vous avez besoin d’un but et d’une direc­tion pour votre vie, une seule adresse : chez Dieu !