Parole du Jour

La gestion de la colère (4)

La Bible dit : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mal­saine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’éd­i­fi­ca­tion néces­saire et com­mu­nique une grâce à ceux qui l’en­ten­dent. N’at­tris­tez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scel­lés pour le jour de la rédemp­tion » (v.29–30). Eh oui, lorsque votre colère se déchaîne, non seule­ment vous blessez l’autre, mais vous attris­tez le Saint-Esprit. En étiez-vous conscient(e) ? Comme dis­ci­ples de Christ, nous sommes appelés à ten­ter de com­pren­dre les besoins d’autrui. Ça veut dire ne pas rap­pel­er des offens­es déjà con­fessées, ne pas se mêler de tout ou faire des réflex­ions sur le poids, la couleur, le QI, ou les lim­ites physiques et men­tales des gens. N’évo­quez rien de ce qui peut vous empêch­er de par­venir à la solu­tion. Et n’élevez pas la voix dans le but d’in­timider ou de manip­uler. Dieu vous a don­né la capac­ité de vous met­tre en colère. Bien util­isée, elle peut devenir le catal­y­seur qu’il vous faut, et le bon remède pour une guéri­son. Alors : 1) cherchez une solu­tion, pas une « vic­toire ». Les insultes et les reproches ne font qu’ag­graver les choses. Ne vous focalisez pas sur ce qu’il ou elle a fait, mais sur ce que vous pou­vez faire ensem­ble pour tout arranger. 2) recon­nais­sez vos défauts et deman­dez par­don. Admet­tez vos imper­fec­tions et il sera plus facile aux autres d’ad­met­tre les leurs. 3) pour chaque prob­lème que vous soulevez, faites un com­pli­ment sincère. Au lieu de cri­ti­quer, dites : « Je sais que c’est dur à enten­dre. Mer­ci de m’é­couter avec tant de grâce. » La solu­tion vaut tou­jours mieux que le blâme.

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