Connaître Jésus est gage de succès

Paul a dit : « Tout ce que je désire, c’est de con­naître le Christ et la puis­sance de sa résur­rec­tion, d’avoir part à ses souf­frances et d’être ren­du sem­blable à lui dans sa mort ». Analysons en détail ce ver­set. 1) « Tout ce que je désire, c’est de con­naître le Christ » Dans les Écri­t­ures, le mot « con­naître » indique l’in­tim­ité physique entre deux per­son­nes qui s’ai­ment. Voici un exem­ple : « L’homme con­nut Ève sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn » (Ge 4.1). 2) « d’avoir part à ses souf­frances et d’être ren­du sem­blable à lui dans sa mort ». Que faut-il ressus­citer dans ma vie ? La puis­sance de Christ peut résoudre tout prob­lème. Com­ment y accéder ? En faisant de l’in­tim­ité avec Christ une pri­or­ité absolue. Cer­tains seraient plus à l’aise si le ver­set ne demandait pas « d’avoir part à ses souf­frances ». Mais si on veut une intim­ité avec Christ, on doit être prêt à souf­frir avec lui. C’est loin d’être un sim­ple rhume ou une série de revers en bourse. Pour Paul, cela sig­ni­fie être bat­tu, trahi et décapité. Mais cette épreuve a créé un niveau d’in­tim­ité avec Jésus qui ne peut être vécu autrement. Si l’on a déjà beau­coup souf­fert avec autrui, on com­prend ce principe. Per­son­ne ne fait jamais l’ex­péri­ence d’une véri­ta­ble intim­ité avec quelqu’un en lui dis­ant : « Je veux seule­ment partager les bons moments avec toi. » Sou­vent, les rela­tions les plus fortes provi­en­nent d’une souf­france com­mune, des épreuves qui amè­nent à se con­naître, à s’aimer et à se faire con­fi­ance dans une dimen­sion nou­velle et plus profonde.