
1) L’insécurité. Machiavel a dit : « Pour évaluer l’intelligence d’un dirigeant il suffit d’observer les hommes qui l’entourent. » Les chefs peu sûrs d’eux se sentent menacés par des gens talentueux, alors ils s’entourent d’incompétents. Résultat, le travail en souffre, ainsi que tous les acteurs concernés. Lorsqu’un patron répond à une question sincère en disant : « Comment osez-vous défier mon autorité ? », il est dangereux et souvent inefficace. Les dirigeants peu sûrs d’eux échouent parce qu’ils veulent garder le contrôle sur tout, ou craignent d’être remplacés par plus compétent qu’eux. Dans les deux cas, ils n’encouragent pas le travail d’équipe, affaiblissent leur propre potentiel et découragent leur entourage. Woodrow Wilson a dit : « Nous ne devrions pas seulement utiliser tous les cerveaux disponibles, mais tous ceux que nous pouvons emprunter. » Jean nous dit que Diotrèphe, un dirigeant de l’Église, « aime à être le premier ». Quel était le problème de cet homme ? Il voulait éteindre la lumière de tous les autres pour laisser briller la sienne. Jean écrit : « C’est pourquoi, si je viens, je rappellerai les actes qu’il commet, en répandant contre nous des paroles mauvaises ; non content de cela, lui-même ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Église. Bien-aimé, n’imite pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien est de Dieu ; celui qui fait le mal n’a pas vu Dieu » (v.10–11). Que l’approbation de Dieu, que vous avez déjà, vous rassure !