David a dit : « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme » (v.1–3). Aujourd’hui les voitures sont de vrais ordinateurs. Un voyant sur votre tableau de bord vous indique l’imminence d’un problème ou l’urgence d’une révision. Votre âme fait pareil. Mais vous devez être attentif aux signaux ! N’attendez pas d’avoir une panne spirituelle, morale ou affective pour vous en inquiéter. Si votre âme n’a pas étanché sa soif et comblé ses besoins, elle cherchera ailleurs, au risque de vous blesser. Vous devez savoir quand dire « stop ». Nous nous arrêtons rarement pour « restaurer notre âme ». Nous sommes pris au piège de la culpabilité, comme si quelque part le fait de s’arrêter serait irresponsable. Ou bien nous craignons de perdre du terrain en prenant une minute pour nous. Le plus difficile dans la vie n’est pas de réussir mais de trouver le sens de l’équilibre. Alors dans tous vos projets et activités, n’oubliez pas votre âme. Dieu lui-même s’est reposé (Ge 2.2). S’il l’a fait, faites-le aussi. La puissance du repos est ce qui vous permet d’apprécier votre parcours dans la vie autant que votre destination. C’est sûr, si vous ne choisissez pas de faire de l’exercice, vous pouvez finir à l’hôpital par nécessité. Lorsque Dieu vous « fait reposer dans de verts pâturages », prenez‑y plaisir. Lorsqu’il vous « dirige près des eaux paisibles », c’est pour vous rafraîchir et vous restaurer. Prenez donc soin de votre âme !