David a dit : « Oh ! Si je n’étais pas sûr de contempler la bonté de l’Éternel sur la terre des vivants ! Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse » (v.13–14). Espérer, c’est attendre patiemment, et cette expression provient d’un mot hébreu utilisé dans la fabrication de la corde. Chaque corde commence par un fil et chaque brin ajouté augmente sa résistance. Ainsi, chaque fois que l’on espère en l’Éternel, on ajoute un autre fil à la corde, on devient un peu plus fort et un peu plus capable de faire face. Si je ne tiens plus que par un fil, je dois passer plus de temps avec Dieu et le regarder transformer le fil en corde. Or, l’attente n’est pas toujours passive. Parfois elle est active, comme attendre un client en anticipant ses besoins. Dans ce cas, on n’attend plus les yeux fermés mais en visant une cible. La Bible dit : « À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi » (Esa 26.3). Dans la prière en présence de Dieu, comme dans l’action à son service, vous avez l’assurance que votre force sera renouvelée. Si aujourd’hui vous êtes au bout du rouleau, appuyez-vous sur ces promesses : « Ceux qui espèrent en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courent et ne se lassent pas. Ils marchent et ne se fatiguent pas » (Esa 40.31). « Nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu, jusqu’à ce qu’il nous fasse grâce » (Ps 123.2).