Les portes sont des dispositifs défensifs, et les prendre d’assaut nécessite des mesures offensives. Il faut considérer l’Église comme un bélier. Au lieu de se plaindre de la culture, elle devrait présenter de meilleures options. Produire des films plus aboutis, composer des musiques plus extraordinaires, écrire des livres plus remarquables, fonder des écoles supérieures et créer de meilleures entreprises. Cesser de maudire l’obscurité et commencer à allumer des flambeaux. Robert Briner écrit : « Pourquoi ne pas croire qu’un jour le réalisateur le plus acclamé par Hollywood serait un croyant actif dans son église ? Pourquoi ne pas espérer que le prix Pulitzer puisse être décerné à un journaliste chrétien travaillant dans un grand quotidien ? Serait-ce utopique de penser qu’un artiste chrétien puisse être un jour être l’objet d’une grande exposition au Louvre ? Se pourrait-il qu’un jour un danseur ou une danseuse organise une étude biblique hebdomadaire pour ses collègues dans une profession autrefois synonyme de perdition ? » Paul n’a pas critiqué les philosophes de l’Aréopage en leur promettant l’enfer. Montrant leur autel dédié au Dieu inconnu, il a précisé que son nom était Jésus. Quel a été le résultat ? « Les uns se moquèrent, et les autres dirent : nous t’entendrons là-dessus une autre fois » (Ac 17.32). Allez‑y, prenez un risque fondé sur la foi et voyez ce qui se passe.