Quand on lui demandait : « Comment faites-vous pour si bien vieillir ? », Alexandre Dumas répondait : « J’y consacre tout mon temps ». Si vous avez dépassé la cinquantaine, mesurez votre âge à vos progrès spirituels plutôt qu’à vos anniversaires. N’aimeriez-vous pas l’épitaphe suivant ? « La durée totale de sa vie fut de 365 ans. Hénoch marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu l’enleva » (Ge 5.23–24). Hénoch a marché avec Dieu jusqu’au point où Dieu a dit : « On est plus près de chez moi que de chez toi, alors viens dans ma maison ». Comme celles d’un vieux chêne, les racines d’un vieux chrétien ont essuyé les tempêtes de la vie. Mais n’emportez pas votre sagesse dans la tombe ; partagez-la avec ceux qui sont assez sages pour comprendre combien les bons conseils sont précieux. Ne prenez pas votre retraite, reprenez du service. Victor Hugo a dit : « À quarante ans, on est un vieux jeune, à cinquante ans, on est un jeune vieux ». Avec Dieu, ce n’est pas votre âge mais votre disponibilité qui compte. Au sujet d’Anne la prophétesse, la Bible dit : « Âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple et servait Dieu, nuit et jour, par des jeûnes et des prières » (Lu 2.36). Au moment où Jésus est présenté dans le temple, « elle louait Dieu et parlait de Jésus à tous » (Lu 2.38). Le monde respecte les ex-généraux, les ex-présidents, mais pas les ex-chrétiens. Un comédien a dit : « En prenant de l’âge, il faut se discipliner pour continuer à se développer, élargir son horizon, apprendre, garder son esprit actif et ouvert ». Alors vivez pour Dieu jusqu’au bout.