Bien souvent, les mariages échouent à cause de l’argent. C’est l’histoire d’un officiant qui passe la corbeille d’offrandes lors d’une cérémonie de mariage à l’église. Quand l’un des invités s’indigne, il lui dit : « Je comprends ce que vous ressentez, mais le père de la mariée a vraiment besoin de cet argent ! » Sérieusement, la première cause de divorce de nos jours est l’argent. Paradoxalement, nous en avons plus aujourd’hui qu’à n’importe quelle époque. Alors quel est le problème ? C’est notre façon de vivre. Plus on possède, plus on veut posséder, et plus on est prêt à s’endetter. Ça fonctionne dans des temps d’abondance, mais en cinquante ans, nous avons connu dix périodes de récession. Par exemple, les gens achètent une maison pour 100 000 euros, projettent de la vendre le double au bout d’un an ou deux, et finissent par tout perdre quand le marché immobilier s’effondre. Imaginez le stress pour un couple ! Les plus forts tiennent bon, les autres non. Récemment, un mot presque oublié nous est redevenu familier : la sobriété. On achète seulement ce qu’on peut s’offrir. La Bible dit : « On trouve de précieuses réserves et des produits de luxe dans la demeure du sage, mais le sot dilapide ce qu’il a » (Pr 21.20, BFC). Les experts financiers nous recommandent maintenant de mettre un minimum de six mois de dépenses de première nécessité sur un compte de secours. Lors de la dernière décennie, nous avons traversé une crise majeure. Elle nous a appris que le secret du bonheur conjugal n’est pas de tout dépenser, mais d’économiser et de prendre le temps d’apprécier ce que l’on possède.