Qui sont mes vrais amis ?

Cicéron a dit : « L’ami­tié donne son lus­tre à la prospérité, et soulage en partageant les fardeaux de l’ad­ver­sité. » En fait, il est impos­si­ble d’avoir plus que quelques amis proches, parce qu’une véri­ta­ble ami­tié demande du temps de l’attention et de l’engagement. Salomon l’affirme : « Il y a des amis qui mènent au mal­heur. Un ami véri­ta­ble est plus loy­al qu’un frère » (v.24). Une véri­ta­ble ami­tié se car­ac­térise par les cinq points suiv­ants. 1) La con­fi­ance. Ralph Wal­do Emer­son a écrit : « Le comble de l’amitié n’est pas dans une main ten­due, ni dans un sourire bien­veil­lant, ni dans le plaisir de la com­pag­nie ; c’est l’inspiration spir­ituelle qui vient à quelqu’un lorsqu’il décou­vre qu’un(e) autre croit en lui et est prêt à lui faire con­fi­ance. » 2) Don­ner et recevoir. Les véri­ta­bles ami­tiés sont tou­jours mutuelles. 3) Le partage de sa vie. Helen Keller a dit : « Mes amis ont fait l’his­toire de ma vie. De mille manières, ils ont trans­for­mé mes lim­ites en bien­faits et m’ont per­mis de marcher sere­ine et heureuse dans l’ombre pro­jetée par mes lacunes. » 4) Le plaisir partagé. Dans une vraie ami­tié, on passe du temps ensem­ble juste pour le plaisir. Ce que l’on fait n’a pas d’importance. Hélas, le tour­bil­lon de la vie nous fait oubli­er à quel point c’est vital. 5) Se respecter l’un l’autre. Le respect se con­stru­it en évi­tant que les obsta­cles ou les cir­con­stances ne devi­en­nent plus impor­tants que la rela­tion. En cas de ten­sion, on reste bien­veil­lant. Et lorsque la rela­tion est en dan­ger, on fait le néces­saire pour la préserver.