Être créatif (2)

Il faut déjà accorder de l’importance aux idées pour espér­er en avoir de bonnes. Sinon, on tra­verse l’existence en vivant des idées des autres. Les penseurs créat­ifs doivent : 1) explor­er chaque option. Étudi­er une mul­ti­tude de pos­si­bil­ités aide à stim­uler l’imagination indis­pens­able à la créa­tiv­ité. Albert Ein­stein a dit : « L’imagination est plus impor­tante que la con­nais­sance. » Pourquoi ? Parce qu’elle cherche de nou­velles manières de la met­tre en pra­tique. 2) accepter l’ambiguïté. Le créatif n’a pas peur de l’in­cer­ti­tude. Il voit toutes sortes d’in­co­hérences et de lacunes dans la vie, et il prend plaisir à explor­er ces lacunes ou à utilis­er son imag­i­na­tion pour les combler. Face à un besoin non sat­is­fait, vous pou­vez soit con­clure que rien ne peut être fait pour y remédi­er, soit prier et chercher un moyen de répon­dre à ce besoin. (voir Ph 4.19). 3) aimer l’excentricité. La créa­tiv­ité sort des sen­tiers bat­tus. Quelqu’un a dit : « Le créatif et l’absurde vont de pair. Il faut donc tolér­er l’absurde avec grâce. » Pour favoris­er la créa­tiv­ité, il faut être prêt(e) à accepter l’originalité et la bizarrerie. 4) ne pas avoir peur de l’échec. Un philosophe a déclaré : « L’anxiété est la con­di­tion essen­tielle pour la créa­tion intel­lectuelle et artis­tique. » La créa­tiv­ité n’a pas peur du ridicule. Il faut donc accepter de pren­dre des risques. Les créat­ifs le savent et con­tin­u­ent à chercher de nou­velles idées. Ils refusent de laiss­er celles qui ne fonc­tion­nent pas les empêch­er d’en pro­pos­er d’autres qui vont marcher.