Jésus a dit : « Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui ». Les soldats romains pouvaient forcer un Juif à porter leur sac sur un mille. Ils traitaient les Juifs comme des objets. Alors, que faire dans ce genre de situation ? Jésus m’invite à prendre la bonne voie. Ce soldat romain est probablement un jeune garçon, loin de son pays, sans doute lui-même pauvre. Tout ce qu’il reçoit, c’est de l’hostilité locale. Alors, je termine le mille et je dis : « Vous avez l’air fatigué(e). Puis-je vous aider davantage ? Puis-je le porter pour vous encore un mille ? » Le soldat n’en croirait pas ses oreilles. Personne ne réagit comme ça ! C’est pourtant ce que l’on doit faire ! Quand quelqu’un profite de moi, je préfère le trouver antipathique au lieu de chercher à en savoir plus sur son cas. On raconte qu’un ami a proposé de présenter à l’essayiste anglais Charles Lamb un homme qu’il détestait depuis longtemps. « Ne m’oblige pas à le rencontrer », a déclaré Lamb. « Je veux continuer à le haïr, et je ne peux pas le faire à un homme que je connais. » Comprenez bien : vous pouvez offrir de l’empathie. Vous pouvez vous rappeler que la personne que vous n’aimez pas est aussi un être humain. Vous pouvez vous mettre à sa place. Vous pouvez prendre le temps d’imaginer ce qu’elle ressent, ce qu’elle a vécu et comment la vie l’a traitée. Alors, votre problème devient une opportunité de suivre les préceptes de Christ. N’est-ce pas ce que vous voulez ? N’est-ce pas la raison première de votre conversion ?