Lorsque je suis dans l’incertitude, je peux vite remettre en cause ma vie spirituelle. Mais voici ce que Jésus m’a dit lorsque je suis né de l’Esprit et que je me suis mis à le suivre : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit » (Jn 3.8). J’ai beau savoir que je suis conduit par l’Esprit, je ne peux expliquer comment. Même si j’ai creusé la question au maximum, si j’ai utilisé toute ma capacité cérébrale, Dieu dit : « Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies » (Esa 55.8). Ainsi, tout peut arriver quand on suit Dieu. On ne sait jamais qui on va rencontrer, où on ira ni ce que l’on fera. Et plus tôt on acceptera cette réalité spirituelle, plus on appréciera le parcours. Agir autrement, c’est se retrouver avec une spiritualité égocentrique qui laisse un sentiment de vide. Au lieu de suivre l’Esprit, on incite l’Esprit à nous suivre. Au lieu de servir les desseins de Dieu, on veut qu’il serve les nôtres. La distinction peut paraître subtile, mais ça fait une énorme différence. Voici les options : 1) Suivre le chemin de la certitude, qui permet de garder le contrôle mais prive de ce que Dieu a en tête. 2) Accepter de suivre Dieu sans savoir ni quand ni comment se déroulera cette aventure, et s’en tenir à cette promesse : « Grande est ta fidélité » (La 3.23).
Accepter le doute et suivre Dieu
