Jésus a dit : « Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste » (v.33, BFC). On se demande parfois : « Penser à Dieu, est-ce la même chose que prier ? » C’est possible. Le pouvoir de la communication non verbale est bien connu. Beaucoup d’enfants ont grandi avec des parents qui n’avaient pas besoin de dire quoi que ce soit pour faire connaître leur volonté. Un regard suffisait, un signe parfois. Ç’était clair. On savait ce qu’il fallait faire. La prière fonctionne aussi de cette manière. Penser à Dieu, c’est le prier. Et quand Dieu nous transmet ses pensées, c’est que la prière a été exaucée. Un petit garçon voulait une bicyclette pour Noël et, un soir, a prié Dieu à en faire trembler les murs en lui précisant même le modèle et la couleur du vélo ! Sa mère lui dit alors : « Mon garçon, tu n’as pas besoin de crier pour que Dieu t’entende ! » Et l’enfant de répondre : « Je sais Maman, mais si je ne crie pas, Papy n’entendra pas et ne pourra pas m’acheter ce vélo ! » En vérité, on n’a pas besoin d’élever la voix pour que Dieu entende. Inutile de s’inquiéter de sa réponse. Jésus lui-même a dit : « Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez » (Mt 6.8). Dans ce cas, pourquoi prendre le temps de prier ? Parce que Dieu veut que l’on s’approche de lui avec confiance, que l’on se repose sur lui pour tous ses besoins, et pour que l’on établisse une relation avec lui. Voilà de quoi il s’agit !