L’odeur du péché

On sent immé­di­ate­ment si un ali­ment est avar­ié. Il en est de même dans la vie. Lorsque quelque chose ne va pas, les proches sou­vent le devi­nent. Jésus s’adresse sévère­ment à Pierre : « Va-t’en der­rière moi Satan ! […], car, tu ne pens­es pas comme Dieu, mais comme les hommes ! » (Mt 16.23, PDV). Quel était le péché de Pierre ? L’orgueil. Il a ouverte­ment con­tred­it Jésus (v.22). Il y a les péchés de l’e­sprit comme celui de Pierre, et ceux de la chair comme celui de David qui s’est man­i­festé par l’adultère et le meurtre. Plus tard, David a écrit : « Qui con­naît ses fautes involon­taires ? Par­donne-moi ce qui m’est caché. Préserve aus­si ton servi­teur des pré­somptueux ; qu’ils ne domi­nent pas sur moi ! » (Ps 19.13–14). Mais Dieu ne veut pas que l’on devi­enne égoïste ou que l’on soit dans l’introspection pour se sen­tir con­damné. Il veut que l’on soit sen­si­ble au péché et que l’on s’en occupe sur le champ. La Bible donne trois moyens de rester pur dans un monde spir­ituelle­ment pol­lué. 1) Marcher dans la lumière (voir 1Jn 1.7). Ça sig­ni­fie s’ef­forcer d’être hon­nête devant Dieu et devant les hommes. 2) Savoir bien s’entourer. C’est peut-être trou­ver quelqu’un dans sa vie d’assez mûr pour mérit­er notre con­fi­ance, assez aimable pour sup­port­er nos inco­hérences et assez hon­nête pour nous par­ler franche­ment (voir Ec 4.9). 3) Faire face à son péché sans délai (voir Ps 32.3–5). Pren­dre con­science du péché doit con­duire à le con­fess­er, ce qui entraîne la purifi­ca­tion. Ensuite, il faut se relever et tou­jours suiv­re Dieu !