Reimar Schultze dit : « Plus on est consciencieux, plus on s’endort avec le sentiment d’avoir encore raté l’inaccessible perfection. De nombreux chrétiens tombent dans ce piège, se privant de la joie du Seigneur et de la paix qui dépasse toute compréhension. De grands hommes de Dieu se sont retrouvés eux aussi dans l’ornière de l’autocritique. » Moïse se sentait tout à fait indigne et incapable de libérer Israël d’Égypte. Combien de fois Dieu vous a‑t-il appelé(e) et vous avez toujours répondu : « Est-ce que je suis capable ? » (Ex 3.11, PDV). Pensez-vous en savoir plus que Dieu ? David affirme tout au long des Psaumes que Dieu est omnipotent et omniprésent, qu’il ne nous quitte jamais des yeux. Pourtant il déclare : « Je suis un ver et non un homme » (Ps 22.6), et « Je suis oublié des cœurs comme un mort » (Ps 31.13). Un jour, Élie est si déprimé qu’il s’écrie : « C’en est trop ! Maintenant, Éternel, prends ma vie » (1R 19.4). Job a maudit le jour de sa naissance, pourtant la Bible le qualifie d’homme intègre et droit qui révérait Dieu (voir Job 1.1). Schultze continue : « Mesurer notre valeur aux yeux de Dieu par nos performances restera une éternelle menace. Je refuse de m’endormir après avoir contrôlé mes faits et gestes. Je préfère me poser la question que Jésus a posée à Pierre : M’aimes-tu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ? C’est le seul test auquel je veux me soumettre à la fin de la journée. » C’est celui qui compte le plus !
Cesser l’autocritique !
