Lorsque Pierre s’est montré partial à propos des juifs et des païens, Paul le lui a reproché ! Pourquoi ? Pour maintenir l’unité dans l’Église. Parfois nous n’avons pas d’autre choix que de confronter quelqu’un. La question est : « Comment ? » Nul d’entre nous n’en a la science infuse. C’est une compétence qui ne s’apprend qu’à force de pratique et de patience. Si nous sommes tellement mauvais à ce jeu, c’est parce que nous l’évitons comme la peste. Résultat, nos relations en souffrent et nos problèmes ne sont pas résolus. La première étape vers une confrontation consiste à déterminer la bonne raison de mettre le problème sur la table. L’objectif est d’établir une meilleure relation, qu’il faille empêcher l’autre d’agir ou l’inciter à le faire. Ne cherchez jamais à réprimander, à porter des accusations ou vous débarrasser d’un poids. Il est donc essentiel de vous confronter d’abord à vous-même. Soyez honnête sur la raison de votre initiative. Avez-vous un motif caché comme une rancune, un orgueil blessé, ou êtes-vous sincère dans votre volonté de changer les comportements ? Vous devez vous poser cette question : « À l’issue de la confrontation, quelle attitude aimerais-je voir changer chez l’autre ? » Rappelez-vous qu’une confrontation n’est efficace que si vous cherchez une solution où tout le monde est gagnant. « Un frère offensé est plus difficile à aborder qu’une forteresse » (Pr 18.19, BFC). Si la personne connaît l’intérêt que vous lui portez et se dispose à glorifier Dieu dans la situation, vous serez plus à même de trouver ce que vous cherchez.