Lorsque Josias devient roi, il libère Israël de l’idolâtrie et commence la reconstruction du temple. C’est alors qu’un prêtre découvre des parchemins contenant la Parole de Dieu, perdus depuis longtemps. Josias en prend connaissance et s’émeut profondément en réalisant que son peuple s’est éloigné de Dieu. Alors il interroge la prophétesse Hulda qui lui annonce que, puisqu’il s’est repenti à l’écoute de la Parole de Dieu, sa nation sera épargnée tant qu’il vivra (voir v.14–27). L’intégrité d’un seul homme permet à toute une génération d’obtenir la grâce. Et cet homme traîne le handicap d’un lourd passé. Son grand-père, Manassé, était un vrai tyran qui avait mis Jérusalem à feu et à sang (voir 2R 21.16). Son père est assassiné par ses propres officiers. Son épitaphe devait être : « Il a fait ce qui était mal ». Josias n’a que huit ans lorsqu’il monte sur le trône. Tout de suite, il opte pour la justice et s’y tient toute sa vie. On ne peut pas choisir ses parents, mais on peut choisir ses modèles. On ne peut pas changer son passé, mais on peut s’élever au-dessus et s’en affranchir. Nos parents nous ont peut-être donné nos gènes, mais Jésus nous donne un nouveau départ. Paul dit : « Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés » (Ep 5.1). Le passé ne doit pas être une prison. Chacun(e) a son mot à dire dans sa vie, et la capacité de prendre le bon chemin. Il suffit de faire le bon choix, et un jour, des générations futures remercieront Dieu pour notre héritage.