Au sujet du don, la Bible dit deux choses. 1) On reçoit toujours plus que ce que l’on donne. Paul dit : « Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice » (v. 10). La « semence » dont parle l’apôtre symbolise l’argent. Une partie des ressources que Dieu nous confie doit servir à nos propres besoins, et une autre partie est destinée à produire des fruits de justice. Paul précise alors sa pensée : « Il a répandu ses bienfaits, il a donné aux indigents ; sa justice subsiste à jamais » (v. 9). Ainsi, il faut faire preuve de compassion envers ceux qui souffrent, et donner généreusement aux personnes incapables de subvenir à leurs besoins. Lorsqu’on donne aux pauvres, on prête en réalité au Seigneur, et il nous remboursera (voir Pr 19.17). Et quand Dieu rembourse, peut-on seulement imaginer les intérêts ? Jésus dit : « Donnez, et l’on vous donnera : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez » (Lu 6.38). 2) On doit donner avec la certitude d’être béni en retour. Vous dites : « Mais si j’avais plus, je donnerais plus ! » C’est mettre la charrue avant les bœufs. En vérité, ce que l’on donne détermine ce que l’on reçoit, et non l’inverse. Pas besoin d’avoir peur, juste oser croire en la fortune de Dieu : il ne déçoit jamais ! Une fois qu’on a goûté à sa bénédiction, on ne veut plus jamais vivre autrement !