Observez un enfant qui s’amuse avec une ardoise magique. Dès qu’il commet une erreur dans le dessin, il peut juste la retourner pour tout effacer et recommencer à l’infini. C’est ainsi que Dieu gère mes fautes. Il nettoie l’ardoise. Il ne se souviendra plus de mon péché. C’est sans doute l’une des plus merveilleuses affirmations de la Bible : Dieu oublie ! Lorsque j’avoue ma faute et demande à Dieu de me pardonner, il annule mon passé. Il choisit d’oublier mes torts et mes échecs. Même si je meurs ce soir, et face à Dieu dans le ciel je lui parle d’un péché que j’aurais commis hier, il dirait : « Quel péché ? » Lorsque je nie mon péché, je refuse à Dieu la joie de me pardonner. Si je tente de le justifier, Dieu permet que les conséquences en deviennent si douloureuses que j’aurais hâte de m’en détourner. Mais si je le lui confesse, la Bible dit : « Nous pouvons avoir confiance en Dieu, car il est juste : il pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout mal » (1Jn 1.9, BFC). Le fils prodigue a brisé le cœur de son père, dilapidé son héritage pour finir dans la fange parmi les cochons. Mais c’est alors que commence l’histoire de sa rédemption et de son retour : « Rentré en lui-même, il se dit : combien d’employés chez mon père ont du pain en abondance, et moi ici, je péris à cause de la famine. Je me lèverai, j’irai vers mon père et lui dirai : père, j’ai péché contre le ciel et envers toi » (Lu 15.17–18). Le père s’est réjoui et lui a pardonné. Aujourd’hui, Dieu fera de même pour celui ou celle qui reviendra vers lui.