Chaque enfant aspire à la bénédiction de son père et chaque père est appelé à bénir ses enfants. Quand Isaac bénit ses fils, il agit au nom de Dieu, utilisant son pouvoir divinement délégué pour donner la bénédiction. C’était une institution populaire prisée, mais son efficacité reposait sur le fait qu’Isaac bénissait ses fils comme un acte de foi et non par simple sentiment ou favoritisme. Selon la coutume hébraïque, la bénédiction d’un père comprenait deux éléments. 1) Un franc toucher. Jacob s’approche de son père Isaac qui le touche et lui dit : « Donne-moi un baiser, mon fils » (Ge 27.26). La bénédiction d’un patriarche comprenait l’imposition des mains, un baiser et une étreinte de reconnaissance et d’amour. Jésus connaissait très bien les besoins des enfants, voilà pourquoi « il les embrassa et les bénit, en leur imposant les mains » (Mr 10.16). Et de telles expressions d’amour bénissent encore nos enfants qui nous les réclament. 2) Une parole affectueuse. Avant de bénir Jacob, son père lui dit : « L’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que l’Éternel a béni ». Pour un citadin, ces mots n’ont aucun sens, mais pour les fils d’Isaac, ils voulaient dire beaucoup. Ce vieux patriarche adepte du plein air, féru de nature, disait en substance : « C’est mon garçon, un chasseur, un homme comme moi ! » Il n’aurait pas pu lui faire meilleur compliment. Papa, ne sois pas critique, méprisant ou insensible, mais dis plutôt : « Je suis fier de t’appeler mon enfant ! »
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