On a demandé ses impres­sions à une vieille dame à l’issue de son bap­tême de l’air. Elle a répon­du : « C’était bien, mais je n’étais pas totale­ment ras­surée ! » Nous faisons de même lorsque nous refu­sons de met­tre notre con­fi­ance dans l’œuvre de Christ. « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Les prin­ci­pales reli­gions répon­dent à cette ques­tion en présen­tant un livre de règles à observ­er pour aller au ciel. Beau­coup essayent et se découra­gent. Satan essaiera non pas de vous éloign­er de la grâce de Dieu directe­ment, mais de vous con­va­in­cre que vous pou­vez la gag­n­er. Lorsque la ques­tion précé­dente a été posée à Paul, il n’a pas répon­du : « Fais plus d’efforts, prie davan­tage, donne plus d’argent et sois meilleur ». Non, il a dit : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Ac 16.31). La foi est l’arbre du salut et le com­porte­ment en est le fruit. Nous ne faisons pas de bonnes œuvres pour être sauvés, mais nos bonnes œuvres expri­ment l’amour et la recon­nais­sance pour celui qui nous a sauvés. La Bible dit que nous devri­ons être « saints et sans défaut » (Ep 1.4) Sans défaut ? Com­ment attein­dre un tel objec­tif ? Le seul moyen est que Dieu prenne la ver­tu de Christ pour la met­tre à notre crédit. Et c’est ce qu’il fait ! « Celui qui n’a pas con­nu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous deve­nions en lui jus­tice de Dieu » (2Co 5.21). À l’instant où vous placez votre con­fi­ance en Christ, Dieu vous con­sid­ère comme juste, et sur cette base, il vous accepte entière­ment. C’est une bonne rai­son de se réjouir, non ?