Une excuse courante pour ne pas donner aux pauvres est de dire : « J’ai travaillé dur pour obtenir ce que j’ai. Ils devraient faire pareil ». C’est vrai, la Bible nous apprend que « si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2Th 3.10). Mais le saviez-vous : 1) Six millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de faim ? 2) Plus d’une personne sur sept se couche chaque soir le ventre vide ? 3) Les trois hommes les plus fortunés de la planète ont ensemble plus de richesses que la somme des produits nationaux bruts des 48 pays les plus pauvres ? William Booth, le fondateur de l’armée du Salut, a dit : « Comment pouvez-vous convaincre un homme de l’amour de Dieu si ses pieds sont gelés ? » Si vos prières ne sont pas exaucées, voici de quoi méditer. Le peuple d’Israël jeûnait et priait, puis se plaignait car Dieu ne répondait pas à ses prières. Dieu leur a dit : « Voici le jeûne que je préconise : détache les chaînes de la méchanceté, […] renvoie libres ceux qu’on écrase, […] partage ton pain avec celui qui a faim et ramène à la maison les pauvres sans abri, […] et ne te détourne pas de celui qui est ta propre chair. Alors ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement ; ta justice marchera devant toi […]. Alors tu appelleras, et l’Éternel répondra ; tu crieras, et il dira : Me voici ! » (Esa 58.6–9). À celui qui pratique la charité, « le jour où tout va mal pour lui, le Seigneur le tire du danger » (Ps 41.2, BFC). Vous pouvez compter là-dessus.