Vouloir restituer

Si vous avez volé de l’argent, Dieu espère que vous allez vouloir le restituer. Ne glis­sez pas la pous­sière sous le tapis pour ten­ter de sauver la face. Zachée était un escroc qui tra­vail­lait pour les Romains en col­lec­tant les impôts des Juifs. Il volait tout ce qui lui pas­sait sous la main. La Bible dit qu’il était riche, immen­sé­ment riche ! Mais suite à une soirée passée avec Jésus, il a subi un change­ment rad­i­cal. Ses pro­pos sont édi­fi­ants : « Écoute, Maître, je vais don­ner la moitié de mes biens aux pau­vres, et si j’ai pris trop d’ar­gent à quelqu’un, je vais lui ren­dre qua­tre fois autant ». C’est Jésus qui nous l’enseigne : « Pro­duisez donc du fruit digne de la repen­tance » (Mt 3.8). Par­fois, il est impos­si­ble de répar­er, par exem­ple en cas de décès de votre vic­time. Et si vous avez eu une liai­son ? Devez-vous remuer le passé et en par­ler à son mari ou à sa femme pour vous sen­tir moins coupable ? Non, vous bris­eriez leur cœur et détru­iriez peut-être leur foy­er. Alors que faire ? Prier et recevoir le par­don de Dieu (voir 1Jn 1.7–9). Et si le sujet vous préoc­cupe tou­jours, par­lez-en à votre pas­teur, ou à un con­seiller chré­tien, ou à un ami assez mûr pour le gér­er. Jacques écrit : « Con­fessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris » (Ja 5.16). En clair, il faut être prêt à faire amende hon­or­able si pos­si­ble, et prêt à pay­er le prix pour que les choses s’arrangent. Alors, Dieu vous béni­ra et vous pour­rez vivre avec la con­science tran­quille sur ce point.