La fidélité (2)

La fidél­ité néces­site un effort max­i­mum à plein temps pour être tou­jours à cent pour cent. Un arti­cle de mag­a­zine inti­t­ulé La per­fec­tion ou rien, affiche un con­tenu alar­mant ! Il pré­tend que si on se con­tentait de 99,9 %, plus de cent mille déc­la­ra­tions de revenus seraient mal traitées en un an, vingt-deux mille chèques seraient déduits des mau­vais comptes ban­caires dans l’heure, douze bébés seraient con­fiés aux mau­vais par­ents chaque jour, sur tous les aéro­ports, deux atter­ris­sages d’avion par jour seraient par­ti­c­ulière­ment dan­gereux, près de vingt mille let­tres seraient égarées dans la prochaine heure, près de trois cents implan­ta­tions de stim­u­la­teurs car­diaques seraient mal faites en un an, env­i­ron neuf cent mille cartes de crédit auraient une puce défectueuse, vingt mille ordon­nances seraient incor­rectes au cours des douze prochains mois, et plus de cent faux diag­nos­tics seraient pronon­cés à la fin de cette journée. Voilà qui incite à réfléchir, surtout si on est con­cerné par l’une ou l’autre de ces sit­u­a­tions ! En clair, il faut tou­jours faire de son mieux dans n’im­porte quel cas. Se con­tenter de moins que la per­fec­tion est un aveu d’impuissance et une trahi­son envers les gens qui comptent sur nous. C’est pourquoi la Bible dit : « Tout ce que l’on demande à un gérant, c’est d’être fidèle ». Avec Dieu, la fidél­ité n’est pas sim­ple­ment un con­cept ou une sug­ges­tion. C’est une néces­sité pour tous ceux qui le servent !