"Récemment j'ai dû accompagner mon papa en fin de vie. Jour après jour, la lecture de Parole du Jour m'a apporté un grand réconfort et m'a permis de tenir bon à travers l'épreuve." Karine Je fais un don

Si Jésus « est capa­ble de souf­frir avec nous de nos faib­less­es » (Hé 4.15), peut-il être embar­rassé par la manière dont nous nous com­por­tons ? Imag­inez l’embarras de Jésus quand Marie et Joseph l’ont inter­rompu au tem­ple alors qu’à 12 ans, il y con­fondait les doc­teurs de la loi. Ils l’ont éloigné en dis­ant : « Enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Voici que ton père et moi nous te cher­chons avec angoisse » (Lu 2.48). Imag­inez son embar­ras quand ceux avec qui il avait gran­di l’ont chas­sé hors de la ville et ont ten­té de le jeter du haut d’un précipice pour s’être levé dans le tem­ple et avoir annon­cé qu’il était le Messie (Lu 4.29). Imag­inez encore son embar­ras quand la foule s’est moquée de lui parce qu’il avait dit à Jaïrus que sa fille n’était pas morte mais juste endormie (Mt 9.24). Imag­inez son ter­ri­ble embar­ras quand le grand prêtre l’a inter­rogé sur son enseigne­ment. Jésus a répon­du : « Pourquoi m’in­ter­ro­ges-tu ? Demande à ceux qui m’ont enten­du » (Jn 18.21). Mais où étaient-ils ? Judas l’avait trahi, Pierre l’avait renié et les autres s’étaient cachés. Alors voici une ques­tion pour vous : Votre per­son­nal­ité, votre com­porte­ment et votre engage­ment pour Jésus, sont-ils pour lui une source de joie ou d’embarras ? Gand­hi a affir­mé : « Si les Chré­tiens vivaient vrai­ment selon l’enseignement du Christ, toute l’Inde serait aujourd’hui chré­ti­enne ». Vous êtes peut-être calé sur le plan de la doc­trine. Mais où en êtes-vous en tant que disciple ?