Imag­inez ces deux scènes : 1) Christ au ciel vous défen­dant en tant que votre avo­cat devant Dieu. « Si quelqu’un a péché, nous avons un avo­cat auprès du Père, Jésus-Christ » (1Jn 2.1). 2) Vous sur la terre, en train d’accuser quelqu’un. La Bible appelle Satan « l’ac­cusa­teur de nos frères, celui qui les accu­sait devant notre Dieu jour et nuit » (Ap 12.10). De quel côté êtes-vous ? Vous dites : « Mais j’ai enten­du des rumeurs ». N’avez-vous jamais eu à l’esprit que vous pou­viez être mal branché ? Jésus a dit : « Je suis le cep ; vous, les sar­ments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beau­coup de fruit » (Jn 15.5). Le fruit auquel Jésus fait référence est le « bon » fruit. Il a dit : « Heureux ceux qui pro­curent la paix ». Et quel est le con­traire d’un arti­san de paix ? Un fau­teur de trou­ble ! C’est sou­vent une per­son­ne à l’esprit trou­blé, aux prob­lèmes non réso­lus, ou per­tur­bée toute sa vie par ce que l’on attend d’elle. Devant une tapis­serie, elle cherche le fil pour la défaire. Cer­tains le font délibéré­ment, d’autres de façon involon­taire. Quand vous avez peu ou pas de joie dans votre vie, il est dif­fi­cile de se réjouir du bon­heur des autres. Pour être un arti­san de paix vous devez tuer dans l’œuf les con­flits, les cri­tiques et les reproches. Ori­en­tez avec tact les con­ver­sa­tions. Et s’il le faut, raison­nez ceux qui voudraient enven­imer les choses. Au mieux, vous les aiderez à chang­er. Au pire, ils réfléchi­ront à deux fois avant de vous parler.