La sainteté apporte le bonheur, le péché jamais. C’est parfois difficile à croire. C’est l’histoire d’une mère qui dit à son fils : « Sois sage, et amuse-toi ». Il répond : « Il faudrait savoir ! » Comme c’est révélateur ! Aujourd’hui, la sainteté a mauvaise presse. Certains la voient comme une liste de choses interdites par l’Église. D’autres ont l’image de ceux qui se prétendent saints, mais sont rigides, tristes, étroits et légalistes. La sainteté consiste en fait à laisser Christ gouverner entièrement notre vie. En outre, la sainteté n’est pas attrayante si vous en parlez mais si vous la vivez elle le devient. « C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, et il n’y ajoute aucun chagrin » (Pr 10.22). La bénédiction de Dieu est la seule chose qui n’ajoute aucun chagrin. « Tout mauvais désir conçoit et donne naissance au péché ; et quand le péché est pleinement développé, il engendre la mort » (Ja 1.15, BFC). Quand on est immature, on pense pouvoir pécher en toute impunité, mais quand on grandit en sagesse, on sait combien c’est faux. Aucun fumeur ne vous recommandera de fumer. Peu de gens qui ont vu leur mariage détruit par l’adultère vous recommanderont d’être infidèle. « Chacun récolte ce qu’il a semé » (Ga 6.7, PDV). C’est la loi de la moisson. Le péché détruit votre capacité à être heureux. Un parent qui aime ses enfants ne veut pas qu’ils se blessent. Dieu est un père qui nous aime. David, qui lui-même a goûté au fruit amer du péché, a écrit : « Prosternez-vous devant le SEIGNEUR quand éclate sa sainteté ! » (Ps 29.2, NBS). La sainteté est une belle chose quand vous la comprenez totalement et la pratiquez.