Reconstruire son mariage (3)

Une offense c’est aller là où il ne faut pas, et faire ce que l’on ne doit pas. L’in­fidél­ité, la mal­hon­nêteté et d’autres choses répréhen­si­bles en font par­tie. Mais si ces fautes, même les plus petites, ne sont pas par­don­nées, il est dif­fi­cile d’of­frir ou de recevoir la grâce du par­don. Par­don­ner sig­ni­fie admet­tre que notre parte­naire n’est pas parfait(e), et nous non plus. Refuser de par­don­ner, c’est comme boire du poi­son et s’at­ten­dre à ce que l’autre meure. Le par­don ne libère pas seule­ment le con­joint de votre colère et de vos blessures, mais il vous libère égale­ment de cette emprise. Il est dif­fi­cile de rester marié(e) sans appren­dre à par­don­ner. On en a besoin l’un pour l’autre, mais aus­si dans notre rela­tion avec Dieu, car Dieu est en nous, et il est par­tie inté­grante du cou­ple. Si la bar­rière qui vous sépare de votre con­joint sem­ble aus­si haute qu’une mon­tagne, priez, car vous servez un Dieu qui déplace les mon­tagnes ! Jésus a dit : « Si quelqu’un dit à cette mon­tagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute pas en son cœur, mais croit que ce qu’il a dit arrive, cela lui sera accordé. Tout ce que vous deman­dez en pri­ant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. Et lorsque vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose con­tre quelqu’un, par­don­nez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous par­donne aus­si vos fautes. Mais si vous ne par­don­nez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous par­don­nera pas non plus vos fautes » (Mr 11.23–26).