Parole du Jour

Dieu peut supprimer mon passé (3)

« Tout est accom­pli » est une des dernières paroles de Christ sur la croix. En grec, cette phrase se résume en un seul mot, « tete­lestai », qui sig­ni­fie « payé en total­ité ». C’est le terme que les marchands notaient sur une fac­ture sol­dée. On l’apposait aus­si sur un doc­u­ment annonçant qu’une peine de prison avait été effec­tuée. Jésus a payé le prix en total­ité pour chaque péché que j’ai pu com­met­tre ! La Bible affirme : « Il n’y a plus de con­damna­tion pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ » (Ro 8.1, BFC). Et si Dieu oublie mon péché à la sec­onde où je le con­fesse, ne devrais-je pas l’oublier moi aus­si ? Une fois que j’ai payé une fac­ture, je la range dans mes archives et je n’y pense plus. De la même façon, depuis que Jésus a payé la fac­ture de mes péchés en total­ité, je peux l’oublier. Paul, qui se décrit volon­tiers comme le pre­mier des pécheurs (voir 1Ti 1.15), a dit : « Oubliant ce qui est en arrière et ten­dant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour obtenir le prix de la voca­tion céleste de Dieu en Christ-Jésus » (Ph 3.13–14). On peut pass­er à côté de la puis­sance de Dieu si on ne croit pas en son par­don. Et tout ça pour une ques­tion d’éducation. Les par­ents ont tou­jours dit : « Je te par­donne », mais ils reve­naient con­stam­ment à la charge. Bonne nou­velle : le Père céleste est dif­férent des par­ents ter­restres. Quand il par­donne un péché, il efface le dossier, annule le passé, et l’ou­blie à jamais. Alors, aujour­d’hui, j’accepte son par­don. Et si j’en ai besoin, je me par­donne et j’avance.

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