Si vous pensez n’avoir pas le talent pour être utilisé par Dieu, lisez l’histoire de la multiplication des pains. On parle de cinq mille hommes. Mais avec femmes et enfants, on dépassait sans doute vingt mille âmes. Et le repas du garçon était sans doute bien maigre. Un pain devait avoir à peu près la taille d’une crêpe. Les poissons peut-être pas plus gros qu’une sardine. Ce qui a changé ce repas en grand festin, c’est la réaction du garçon. Il a tout donné de bonne grâce. Il n’a pas dit : « Seigneur, tu peux avoir un poisson, mais je garderai les autres. Tu prends trois pains, et j’en garderai deux. » Il a donné à Jésus tout ce qu’il demandait. Pensez maintenant aux résultats de sa bonne action. 1) Le déjeuner initial ne remplissait même pas un seul panier, mais les restes remplissaient douze paniers. Voilà qui illustre un principe enseigné dans les Écritures. Lorsque vous donnez à Dieu, vous recevez toujours plus que votre don initial (voir Lu 6.38). Et si vous vous abstenez, vous vous privez de sa bénédiction. Salomon a dit : « Tel, qui fait des largesses, devient plus riche ; et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir » (Pr 11.24). 2) En répondant aux besoins des autres, ses propres besoins étaient satisfaits. La Bible raconte : « Jésus prit les pains, rendit grâces et les distribua à ceux qui étaient là ; il fit de même des poissons, autant qu’ils en voulurent » (Jn 6.11). En clair, celui qui donne à Dieu ses biens sera étonné de ce qu’il en fait.