Jésus a dit : « Vous con­naîtrez la vérité et la vérité vous ren­dra libres » (Jn 8.32). Mais aupar­a­vant elle peut vous ren­dre mal­heureux ! Un auteur a dit : « La vérité fait par­fois mal. Dans cer­taines sit­u­a­tions, nous devons nous affirmer, nous pronon­cer et agir. C’est là que notre car­ac­tère se forge et que nos rela­tions se ren­for­cent. Un jour d’été, avec plusieurs chré­ti­ennes d’un groupe biblique, nous avions prévu de pass­er la nuit dans le ranch d’une amie. Les enfants étaient déjà dans les voitures. Nous allions par­tir quand une amie qui n’é­tait pas invitée a demandé à une autre si elle pou­vait se join­dre à nous. Prise par sur­prise et craig­nant de la décevoir, celle-ci a mar­mon­né qu’elle était occupée à autre chose. Elle a men­ti par omis­sion pour éviter de la bless­er et pro­téger leur rela­tion. Bien vite, j’ai appelé cette amie pour lui dire que je la ver­rai le lende­main pour lui dire la vérité, mais après un long silence, elle a rac­croché. Elle était blessée car une amie lui avait men­ti. Elle aurait préféré la douleur de la vérité à celle du men­songe. Paul a dit : “Rejetez le men­songe et que cha­cun de vous par­le avec vérité à son prochain ; car nous sommes mem­bres les uns des autres” (Ep 4.25). Nous sommes sociale­ment con­di­tion­nés pour plaire et ne pas faire de vagues. Aus­si devons-nous appren­dre à dés­ap­pren­dre. L’étude biblique qui a suivi a juste­ment porté sur ce thème. Le débat nous a fait grandir et nous a don­né une leçon impor­tante : même si c’est douloureux, l’amitié se ren­force sur le ter­rain de l’honnêteté ».