Les éclats de colère sont destructeurs dans toute relation, spécialement en famille. Les enfants sont les plus vulnérables à la colère des parents dont ils imitent le comportement. Nos paroles, nos gestes et nos attitudes façonnent le destin de nos enfants. S’ils grandissent dans une maison où tout le monde crie sans arrêt, ils réagiront de la même façon. Ces excès les entraînent à devenir hystériques et violents. Très vite chacun va exagérer ses réactions, exploser de rage, et agresser l’autre. En affichant un tempérament capricieux, vous exprimez un besoin égoïste d’obtenir ce que vous voulez, quand vous le voulez, de la façon dont vous pensez devoir l’obtenir. De grâce, pour le bien de votre famille, commencez à agir en adulte, affichez de la maîtrise. « [Imitez] ceux qui, par la foi et l’attente patiente, reçoivent l’héritage promis » (Hé 6.12). Notez qu’il vous faut de la foi et de la patience. Vous n’êtes sans doute pas capable de contrôler les événements, mais vous pouvez sûrement contrôler vos réactions. Peu importe la colère, celle qu’un père rapporte du bureau ou celle de la femme envers son mari, elle peut apporter une malédiction. Siméon et Lévi ont tué sous l’emprise de la colère. À cause de cela, leur père les a maudits de génération en génération (voir Ge 49). Vous devez briser la malédiction en résistant à la tentation de laisser la colère vous dicter votre attitude. Comme le dit Jacques : « Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère : car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu » (Ja 1.19–20).