Thomas est absent lorsque Jésus apparaît pour la première fois à ses disciples après la résurrection. Et comme pour beaucoup, l’expérience des autres ne suffit pas à Thomas ; il doit avoir la sienne. Et Jésus prend soin de la lui donner. Remarquez qu’il ne reproche pas à Thomas d’avoir des doutes. Il comprend que toute question soulevée par un cœur honnête n’est pas du scepticisme mais une quête de vérité. La Bible nous dit : « Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et debout au milieu d’eux, il leur dit : Que la paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, regarde mes mains, avance aussi ta main et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois ! Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (v.26–28). Cette scène nous apprend deux choses importantes : 1) les doutes peuvent en fait mener à un niveau supérieur de foi. Lorsque tout s’écroule, que la douleur semble insupportable, qu’un événement bouleversant se produit et que le doute se manifeste soudain, il ne faut pas le nier, il faut le reconnaître ! Le doute devient alors l’école de la vie quand il conduit à Dieu afin d’obtenir des réponses. Au fil du temps, on atteint un niveau supérieur de foi. 2) les doutes peuvent induire une relation plus profonde avec Jésus. Le témoignage des autres a ses limites. En fin de compte, on a besoin de sa propre expérience avec le Seigneur. C’est possible ! Thomas a commencé par douter de Jésus et a fini par mourir en martyr pour sa cause. Pensez‑y !