Un jour, un homme s’est approché de Socrate pour médire de quelqu’un, et le philosophe a demandé : « D’abord, es-tu cer­tain que c’est vrai ? Ensuite, est-ce une bonne chose ? Enfin, est-ce vrai­ment utile ? » L’homme a répon­du : « Pas vrai­ment ». Et Socrate lui a répliqué : « Eh bien, si ce n’est ni vrai, ni bon, ni utile, pourquoi m’en par­ler ? » La médi­s­ance paraît créer une forme d’intimité. En fait, c’est une rela­tion super­fi­cielle au détri­ment d’une tierce per­son­ne, et qui révèle un désir de se glo­ri­fi­er. David a dit : « Si l’un d’eux vient me voir, il rem­plit son cœur de choses méchantes, et […] les répète ». Salomon a dit : « Le calom­ni­a­teur détru­it l’amitié » (Pr 16.28, BFC), et en calom­ni­ant, vous pou­vez per­dre votre hon­neur (Pr 25.10). Kevin Miller a dit : « Les inter­ro­ga­tions suiv­antes vous aideront à savoir si vous vous con­fiez à une per­son­ne capa­ble de vous aider ou vous cor­riger. Vous con­fiez-vous à une per­son­ne assez sage pour vous aider à con­trôler vos sen­ti­ments et assez ferme pour vous amen­er à recon­naître votre erreur devant la per­son­ne avec laque­lle vous êtes en con­flit ? Êtes-vous autorisé à partager cette nou­velle ? Dévoilez-vous un secret, et si c’est le cas, est-ce parce que la per­son­ne dont il est ques­tion met quelqu’un d’autre ou elle-même en dan­ger ? Êtes-vous prêt à révéler vos sources pour que soient véri­fiées vos affir­ma­tions ? Seriez-vous à l’aise si quelqu’un dis­ait la même chose de vous ? Si vous avez com­mis le même genre de faute que l’autre, avez-vous exam­iné votre cœur et demandé par­don ? Priez-vous pour cette personne ? »