Ma vie est une lettre (2)

On se moque sou­vent des médecins et de leurs ordon­nances illis­i­bles. Une let­tre doit être facile à lire et à com­pren­dre. Une écri­t­ure incom­préhen­si­ble déforme le mes­sage et décourage le lecteur. Le but d’une let­tre est de trans­met­tre les pen­sées de son auteur. Si elles ne sont pas claires, le lecteur se décourage ou ne parvient pas à saisir le mes­sage. Et comme « vous êtes man­i­feste­ment une let­tre de Christ » (v.3), voici quelques écueils à éviter. 1) Être mal­hon­nête au tra­vail. C’est gon­fler les notes de frais, vol­er le temps de l’entreprise ou emporter chez soi des objets dont on pense qu’ils ne man­queront pas. 2) Mal se com­porter. C’est renâ­cler lorsqu’un ami, un col­lègue ou un patron demande à un moment inop­por­tun de l’aider et de fournir un effort sup­plé­men­taire. 3) Bâcler son tra­vail. 4) Man­quer de fia­bil­ité et de cohérence. Peut-on compter sur moi pour être là où je suis cen­sé être ? 5) Être rabat-joie. Les chré­tiens qui agis­sent comme s’ils étaient déprimés nuisent à la cause du Christ. 6) Se mon­tr­er sus­cep­ti­ble. Com­ment suis-je perçu(e) ? Suis-je facile­ment contrarié(e) ? Mes réac­tions sont-elles exces­sives ? 7) Se met­tre en colère. Est-ce que je m’emporte quand les choses ne vont pas comme je veux ? 8) Faire preuve d’autosatisfaction. On peut être amené à par­ler sur un ton hau­tain et religieux qui rebute les gens. Rap­pelez-vous que votre let­tre est « con­nue et lue de tous les hommes » (v.2), alors assurez-vous que votre atti­tude et votre con­duite reflè­tent bien votre foi et votre Seigneur.