La saine confrontation (3)

De la même façon qu’un sportif développe son physique en util­isant les bonnes tech­niques de mus­cu­la­tion, vous devez avoir les bons out­ils pour résoudre vos con­flits. Aucun ath­lète ne tente de gros efforts sans avoir d’abord échauf­fé ses mus­cles. L’échauffement est essen­tiel pour l’exercice, car il min­imise les risques de blessure et aug­mente les per­for­mances mus­cu­laires. De même, la pré­pa­ra­tion à la con­fronta­tion est presque aus­si impor­tante que la con­fronta­tion elle-même. Abor­der quelqu’un spon­tané­ment sans vous pré­par­er peut avoir des con­séquences désas­treuses. La pré­pa­ra­tion vous per­met d’y voir plus clair, loin de l’émotion du moment, et votre ren­dez-vous aura de fortes chances d’être plus effi­cace. Ce serait le bon moment de prier : « Éter­nel ! Tu me son­des et tu me con­nais, […] tu com­prends de loin ma pen­sée. […] Car la parole n’est pas sur ma langue, que déjà, Éter­nel, tu la con­nais entière­ment » (v.1–4). Il est impor­tant que vous com­men­ciez par gér­er vos émo­tions néga­tives comme la colère ou la ran­cune. Du moment que vous les estimez jus­ti­fiées, si vous ne vous en libérez pas par la puis­sance du Saint Esprit, elles devien­dront un obsta­cle au retour de l’harmonie. Refusez égale­ment de suc­comber à la crainte de soulever le prob­lème, de peur d’abandonner tout esprit d’initiative. Dieu peut tra­vailler aux deux bouts de la chaîne. Pen­dant que vous priez et pré­parez votre cœur, il peut con­di­tion­ner le cœur de l’autre per­son­ne. « La fraude est dans le cœur de ceux qui médi­tent le mal, mais la joie est pour ceux qui con­seil­lent la paix » (Pr 12.20).