La générosité apporte le bonheur, l’égoïsme jamais. Un gamin en haillons se tient devant la vitrine d’un magasin de friandises. Un passant ayant observé la scène, le fait entrer dans la boutique et dit à la vendeuse : « Remplissez un sachet avec tous les bonbons qu’il veut ». Le garçon n’en croit pas ses yeux. Pendant qu’il se gave de sucreries, son bienfaiteur lui demande : « C’est bon, p’tit gars ? » Il hoche la tête : « Mmmh ». Puis l’homme dit : « Je peux en avoir un peu ? » Instantanément le visage de l’enfant change d’expression. Serrant le sachet contre lui, il s’enfuit en criant : « C’est à moi ! » Le bonheur ne consiste pas à recevoir mais à s’oublier soi-même et vivre pour les autres. Job, un des hommes les plus riches de son temps, a perdu sa santé, ses biens et sa famille. C’est inimaginable, n’est-ce pas ? Puis une chose merveilleuse est arrivée : « L’Éternel rétablit la situation de Job, quand celui-ci eut prié pour ses amis » (Job 42.10). Job retrouva en fait le double de ce qu’il avait perdu. Comment ? En priant pour ses amis au lieu de ruminer ses problèmes. Ça reste vrai aujourd’hui. Jésus prévient : « Gardez-vous attentivement de toute cupidité ; car même dans l’abondance, la vie d’un homme ne dépend pas de ce qu’il possède » (Lu 12.15). Dieu vous bénit pour une seule raison : faire de vous une bénédiction pour les autres. Vous n’êtes pas un entrepôt mais un magasin ouvert. Pour chaque verset de la Bible qui promet le succès matériel, il y en a un autre qui parle du danger de l’avarice. Aider autrui rend heureux, l’égoïsme jamais.