Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi on ne trou­vait nulle part dans l’Univers autant d’eau que sur terre ? À ce jour, tous nos téle­scopes et son­des spa­tiales le con­fir­ment. L’eau est un solvant extra­or­di­naire. Ce mer­veilleux liq­uide que nous banal­isons si sou­vent se fait glace pour bris­er la roche et pro­duire de la terre, se fait neige pour se stock­er sur nos reliefs, se fait pluie pour irriguer et net­toy­er la terre, se fait brume pour main­tenir humide la plu­part des sols arables. L’eau, c’est aus­si la bonne dose de cou­ver­ture nuageuse. Si la Terre était, comme Vénus, entière­ment recou­verte de nuages, toute vie y serait impos­si­ble. Mais à chaque instant, nos nuages cou­vrent exacte­ment 50 % du ciel à tra­vers le globe, pour per­me­t­tre ain­si d’obtenir la bonne quan­tité d’ensoleillement. Sous forme de courant, l’eau actionne depuis des siè­cles nos plus puis­santes machines hydrauliques. Avec le bis­muth, l’eau est le seul élé­ment plus lourd à l’état liq­uide qu’à l’état solide. Sans cette par­tic­u­lar­ité, la vie telle que nous la con­nais­sons n’existerait pas sur cette planète. Comme l’eau qui gèle devient plus légère, elle monte en sur­face. Sans cela, nos lacs et riv­ières gèleraient depuis le fond en tuant tous les pois­sons ; les algues seraient détru­ites, l’apport d’oxygène cesserait, et l’humanité dis­paraî­trait. Alors, lorsque vous pensez que Dieu vous nég­lige et ne prend pas soin de vous, buvez un verre d’eau et dites : « Mer­ci, Seigneur ! »